48 heures

48 heures. C’est le temps qu’il a fallu à quelques stupides bactéries pour effacer une vie. Une belle personne aux cheveux de blé, une femme de sourire et de rire, les yeux pétillants de la soif d’être, une mère courage d’humanité, a dû mettre genoux à terre devant l’insignifiance destructrice.

Bien sûr qu’elle continuera de porter ses enfants, d’accompagner son compagnon, d’accueillir ses amis à la porte de la longère.

Bien sûr qu’elle sera là, du côté gauche de nous, très longtemps après la dispersion des cendres. Mais le poids de l’absence, très présente, rendra notre souffle plus court. Et nos pas bien plus lourds laisseront sur le sol des empreintes plus mauves.

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